Digestion - documentaire scientifique vidéo Agrandir l'image

Digestion - documentaire scientifique vidéo - DVD

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Notre série « Cube spatiotemporel, Monade » capte les mécanismes et phénomènes du corps humain à la fois sur l’axe temporel et sur l’axe spatial. Le deuxième tome de la série traite de la digestion.

 

Décomposer de grosses molécules en petites molécules

Par la digestion, nous intégrons d’autres vies dans notre corps. Nous décomposons les grosses molécules qui constituaient les autres vivants en petites molécules. Chacune des cellules épithéliales absorbe les molécules de nutriments à travers des milliers de microvillosités qui sont la barrière entre l’intérieur et l’extérieur de notre corps. Les petites molécules sont alors assemblées pour se constituer en grosses molécules et devenir une nouvelle vie qui fera partie de notre corps.

Nous pouvons observer le processus de la digestion grâce au microscope. Pourquoi l’estomac ne se digère pas lui-même mais seulement les nourritures ?  Pourquoi les petits intestins ont une longueur étonnante ?  Dans notre corps, beaucoup de cellules meurent et naissent continuellement ; les dépouilles de cellules elles-mêmes sont digérées et absorbées.

A la réception des informations de goût et d’odorat, la sélection de nutriments est déclenchée. Nous intégrons dans notre corps des nutriments sélectionnés. Le système de neurone du tube digestif qui fonctionne d’une manière autonome, le réseau entre les cellules, la symbiose avec la bactérie intestinale et notre système immunitaire … Notre tube digestif nous rappelle à quel point notre organisme est évolué. Cet organe de digestion qu’on appelle un deuxième cerveau serait, sans doute, la source de sentiments humains.

  • DVD « Monade, cube spatiotemporel 02 : Digestion »
  • Editeur : ICAM Co., LTD
  • Directeur : Jun’ichiro Takeda
  • Détails : Durée du DVD 43 mn, en version française & anglaise
  • Prix : 19,90€
  • Publié en 2011
  • ISBN : 978-4-900960-30-5

 

Extraits du texte de narration de « Monade,cube spatio-temporel 02 : Digestion »

 (Chapitre 1 : Digestion et Absorption – de l’extérieur vers l’intérieur –)
La digestion est un processus d’appropriation d’autres corps organiques et son incorporation à notre corps. De l’œsophage à l’estomac.Les protéines sont digérées principalement dans l’estomac.  Elles sont d’abord décomposées par l’acide gastrique, puis dissoutes par les enzymes digestives.Les aliments s’acheminent de l’estomac vers le duodénum. Ce liquide noir est la bile. Il contient de l’acide biliaire produit par le foie, et des enzymes digestives produites par le pancréas pour décomposer des hydrates de carbone, des lipides et des protéines.La composition exacte de la bile varie selon les aliments arrivés de la bouche à l’estomac.Du duodénum vers l’intestin grêle. L’absorption se déroule ici.Les grosses molécules des corps organiques sont décomposées en molécules plus petites, voire microscopiques.   Même les protéines qui consistaient en chaînes d’environ dix mille aminoacides sont réduites en petites molécules de juste quelques aminoacides.L’intérieur de l’intestin grêle, environnement extérieur intériorisé dans le corps. Sa membrane muqueuse est entièrement couverte de villosités en forme de doigt. On distingue les lignes de démarcation entre les cellules qui composent une villosité. Les capillaires transportant les nutriments absorbés sont visibles également.  Maintenant les molécules de nutriments plongent pour la première fois dans le monde du quantum. Du macrocosme vers le microcosme, monde intérieur de la cellule.Chacune des cellules épithéliales qui absorbent des nutriments est armée de plus de mille microvillosités. La ligne frontalière entre l’intérieur et l’extérieur du corps se dessine ici, au niveau de ces microvillosités. Ici les enzymes séparent deux molécules connectées. Une seule molécule d’aminoacide au lieu de deux aminoacides connectés. Une seule molécule de glucose au lieu de deux glucoses connectées. Lorsque ces constituants dans leur forme la plus réduite ont franchi le mur de microvillosités, pour la première fois les aliments quittent le monde extérieur pour entrer dans le corps humain. Ces molécules que le corps s’est appropriées traversent la cellule et ses organites cellulaires compacts et vont tout droit vers les vaisseaux sanguins. Pour une petite molécule, il s’agit d’un voyage d’une distance fabuleuse.Portées par le flux sanguin, les molécules atteignent les cellules de tout le corps. Elles lui fournissent de l’énergie vitale. Maintenant, les petites molécules vont être recombinées en grandes molécules pour donner une nouvelle vie à notre corps.

(Chapitre 2 : Processus de la digestion)
(estomac)La membrane muqueuse de l’estomac est couverte de mucus.Nous avons immobilisé la membrane muqueuse pour l’examiner avec un microscope électronique.L’image nous montre des colonnes de mucus en train de se dresser. Nous avons brisé l’un des piliers ; alors nous apercevons un trou au milieu.Ces piliers sont des tubes de mucus, qui transportent de l’acide gastrique et des enzymes.Ce sont des puits qui sécrètent du suc gastrique.L’acide gastrique, les enzymes digestives et le mucus, tous sont sécrétés par les mêmes trous.Les puits gastriques vus au microscope électronique.Sur les glandes gastriques filiformes qui prolongent les puits gastriques, s’alignent diverses cellules.Les cellules qui sécrètent du mucus.Les cellules qui produisent des enzymes digestives.Les cellules pariétales qui produisent de l’acide gastrique contiennent un grand nombre de mitochondries.De la phase de repos vers la phase d’action. Les cellules pariétales, stimulées par les hormones et les nerfs, fabriquent de fines glandes sécrétrices qui produisent de l’acide gastrique en utilisant de l’énergie sous forme d’ATP.  L’acide gastrique, acide puissant de pH égal 2, active les enzymes digestives. L’acide gastrique et les enzymes sont véhiculés par les tubes de mucus pour ne pas affecter les cellules aux alentours, jusqu’à la membrane muqueuse de l’estomac, qui est le véritable lieu  de la digestion.                                                                                                                                                                                                    Les tubes de mucus se reforment chaque fois que nous mangeons des aliments.La couche de mucus protège la membrane muqueuse de l’estomac en sorte que nous digérions seulement les protéines des aliments et non pas notre propre corps qui est aussi constitué des protéines. (intestin grêle)L’intestin grêle est long d’environ 5 mètres dans le corps humain vivant, de 7 mètres dans le corps humain mort. La longueur varie aussi selon les habitudes alimentaires de chacun.L’espace limité de la cavité abdominale peut contenir cette longueur d’intestin grêle ; l’intestin est suspendu, enveloppé dans une couche de péritoine appelé « mésentère ».Mais pourquoi l’intestin grêle a besoin d’une telle longueur ?Pour mettre en clair la structure de la villosité, nous avons injecté de la couleur dans des vaisseaux lymphatiques.Ce sont des capillaires des villosités, vus à travers un microscope laser confocal à balayage.  Les vaisseaux lymphatiques sont au centre.Le glucose et les aminoacides absorbés entrent dans les capillaires, tandis que les lipides entrent dans les vaisseaux lymphatiques.Les creux formés aux racines des villosités sont appelés « cryptes ».Les cellules nées dans les cryptes se divisent, se spécialisent et poussent vers le haut les vieilles cellules.Une cellule se divise en deux.Avant la division cellulaire, l’ADN dans le noyau est dupliqué. Les molécules de l’ADN s’enroulent à la protéine appelée « histone », et se mettent en spirale pour former des chromosomes.Chaque cellule se spécialise et apprend une fonction spécifique, à partir des informations gravées dans l’ADN, et aussi de sa position par rapport aux cellules avoisinantes.Certaines cellules émettent du mucus ; les autres sécrètent des hormones du conduit digestif. Beaucoup deviennent des cellules épithéliales absorbantes, munies de microvillosités qui séparent l’intérieur et l’extérieur de notre corps.Les cellules nées dans les cryptes ont pour fonction de garder pendant 3 jours les villosités en permanence neuves et fraîches. Une villosité perd quelques 1400 cellules par jour. Imaginez alors combien de cellules se décollent chaque jour dans l’ensemble du conduit digestif !

(Chapitre 3 : Le coeur humain trouve ses racines dans le conduit digestif)
(odorat et goût)L’odorat et le goût, sens qui sont activés au contact avec peu de molécules, sont les systèmes biologiques les plus anciens, liés directement au besoin de survie.Les sens de l’odorat et du goût se sont développés à partir des organismes des animaux unicellulaires qui ont émergé à l’aube de la vie sur la Terre. Les molécules dans les aliments qui émettent de l’odeur sont captées par les récepteurs des cellules olfactives. Ces récepteurs sont directement liés à notre cerveau. Nous distinguons l’odeur de ce que nous mangeons. Le sens du goût fonctionne de la même manière que le sens de l’odorat.La langue est une masse de muscles. La surface de la langue est couverte de creux et de bosses, grands et petits : ce sont les papilles. Sur les côtés de chaque papille ou même ailleurs dans la cavité buccale, il y a 10 mille bourgeons gustatifs qui détectent le goût.Durant le séjour des aliments dans la cavité buccale, en l’espace de plusieurs secondes ou plusieurs dizaines de secondes, nous savourons le goût et la texture des aliments, à l’aide de la mastication.Les molécules porteuses du goût, molécules sapides des aliments, sont dissoutes dans l’eau, pour remplir les pores de bourgeons gustatifs dont le diamètre est seulement d’un 200ème de millimètre. Très rapidement, les molécules sapides sont captées par les récepteurs et les canaux ioniques situés sur l’extrémité de la microvillosité des cellules du goût dans les bourgeons gustatifs.(autonomie du conduit digestif)Comment est organisé le système de transmission d’informations dans le conduit digestif, organe qui fonctionne d’une manière autonome ? Nous avons coloré les nerfs pour mieux les voir.Les cellules nerveuses de l’estomac sont colorées en rouge.Les cellules colorées en vert sont des cellules appelées « cellules interstitielles de Cajal ». Elles assurent la liaison entre les nerfs et les muscles. L’activité segmentaire de l’intestin grêle : avec une succession de contraction et de relaxation en alternance, il réduit les aliments en petites pièces.Toujours dans l’intestin grêle, le plexus d’Auerbach s’étend entre le muscle circulaire et le muscle longitudinal. Ici, des ganglions nerveux formés par le regroupement de cellules nerveuses.
○ Les cellules interstitielles de Cajal étendent leurs mailles fines ; elles fonctionnent comme un pacemaker pour réguler les mouvements autonomes de l’intestin grêle. En outre, les cellules interstitielles de Cajal qui sont dans le muscle circulaire courent parallèlement aux neurones. Elles reçoivent des substances de transmission et les passent au muscle lisse.Le plexus de Meissner, juste à côté du muscle circulaire, est en contact avec le plexus d’Auerbach.Dans le côlon, le péristaltisme puissant pousse d’un coup en avant les matières fécales.Le plexus d’Auerbach couvre entièrement le muscle circulaire du côlon.100 millions de cellules nerveuses dans le conduit digestif contrôlent tous les organes digestifs en tant que système nerveux autonome.On a dit récemment que le conduit digestif est un deuxième cerveau.L’estomac, l’intestin grêle et le côlon, dispose chacun de leur réseau de nerfs et de cellules interstitielles de Cajal qui commande les muscles.Mais ce n’est pas tout.(bactéries symbiotiques)Plusieurs centaines d’espèces de bactéries symbiotiques vivent dans le conduit digestif de l’homme. Ces bactéries sont en concurrence entre elles, mais se maintiennent en équilibre, et constituent la flore intestinale propre à chaque individu. A noter que chez le même individu, la composition de la flore intestinale varie constamment en fonction de l’alimentation ou des conditions physiques de son hôte. Dans le côlon, vivent cent mille milliards de bactéries intestinales, dont le poids fait au total 1 kilo et demi.Les plis du côlon transverse, où le flux de substances stagne souvent, constituent des habitats idéaux aux bactéries intestinales. L’acide lactique et l’acide acétique produits par la flore bactérienne sont absorbés pour fournir des sources d’énergie pour les cellules épithéliales du côlon.Les bactéries intestinales décomposent les fibres alimentaires que les enzymes digestives de l’homme ne peuvent pas digérer, et procurent ainsi à l’homme les nutriments, l’énergie et d’autres substances dont l’homme a besoin. De la même façon, elles produisent aussi des vitamines B et de la vitamine K. Les bactéries et l’homme vivent en symbiose : entre les invités et le maître de maison, les échanges garantissent un parfait équilibre économique.Il y a longtemps dans l’histoire, les premiers organismes multicellulaire sont nés. Avec l’émergence du conduit digestif, ces créatures ont continué à se développer petit à petit. Il a fallu des millions et des millions d’années avant que le système nerveux intestinal primitif donne naissance à des animaux vertébrés, dotés d’un cerveau et d’une colonne vertébrale.  Nous mangeons pour vivre. Manger nous procure aussi la volonté de vivre. Manger nous remplit aussi de plaisir. Parfois nous rions à nous tordre les boyaux. D’autres fois, angoissés, nous nous rongeons les foies. Un mauvais souvenir nous reste sur l’estomac. … Notre coeur semble venir de notre conduit digestif.

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